DIA AL-AZZAWI, SCULPTURES.
Last updated on Fri 2 June, 2017
DIA AL-AZZAWI, SCULPTURES.
Du 2 juin au 30 août 2017 - Espace Claude Lemand
" Irakien de Londres, Dia al-Azzawi, pionnier de l’art arabe contemporain, pourrait bien être le Picasso qui manquait à l’Orient. Et pas seulement pour son vibrant polyptyque en noir et blanc sur le massacre de Sabra et Chatila. (…)
Ayant longtemps travaillé au service des antiquités dans son pays d’origine, il s’appuie sur la mémoire et sur le sol pour défier le temps et les hommes. Mêlant les formes élancées sumériennes, babyloniennes et assyriennes aux sédimentations naturelles des roses des sables, empruntant ses vives couleurs aux kilims des femmes du sud de l’Irak et ses déconstructions surréalisantes à la statuaire anglaise moderne, sa sculpture rituelle et immémoriale – devant laquelle il faut lever les yeux, comme devant un texte de lois – s’offre comme une série de stèles à la fois joyeuses et funèbres, qui comptabilisent les morts à l’attention des vivants." (Emmanuel Daydé)
« Non, il n’y a pas d’art irakien, syrien ou marocain. Pour la première fois dans l’histoire de l’art arabe, l’artiste sent qu’il fait partie du monde. La civilisation est un projet de l’Humanité. Alors j’essaie de réaliser des œuvres qui s’inscrivent dans la culture de l’humanité toute entière. » (Dia Al-Azzawi)